Silicium et aluminium 1

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Maladie d’Alzheimer : le surprenant rôle du silicium

Par Yves BACCICHETTI, Docteur en médecine

La maladie d’Alzheimer a été décrite en 1906 par Pick et Alzheimer. Il s’agissait d’une maladie rare du système nerveux. Actuellement, 800 000 personnes sont atteintes en France, et 100 000 cas apparaissent tous les ans. Il est prévu que dans les prochaines décennies plusieurs millions de personnes soient atteintes.


Les cerveaux des patients AD (porteurs de maladie d’Alzheimer) présentent en abondance, et notamment dans les aires de la mémoire, deux structures anormales : des enchevêtrements neurofibrillaires et des plaques β-amyloïdes. Il s’agit de dépôts denses et pratiquement insolubles de protéines qui provoquent la désorganisation des neurones, puis leur mort. Les neurones ont une structure de soutien interne partiellement constituée de microtubules qui guident les nutriments et les molécules ; ils sont stabilisés par une protéine appelée Tau laquelle est chimiquement modifiée lors de l’AD ce qui provoque les enchevêtrements et la désorganisation des microtubules. Les plaques séniles se retrouvent également chez le sujet âgé non atteint d’AD mais en nombre moins important et de formation plus lente.

I. Deux facteurs sont constamment retrouvés dans la maladie d’Alzheimer :


1. L’inflammation.

Elle joue un rôle capital. Elle est corrélée :

- au stress oxydant et aux radicaux libres qui affectent toutes les macromolécules du système nerveux.

- au dysfonctionnement des mitochondries et aux troubles de l’absorption et du métabolisme du fer.

2. La présence de métaux lourds.

Ils entrent en compétition avec les coenzymes que sont le fer, le cuivre et le zinc.

- Le mercure : voir les travaux de Boyd E Haley.

- L’aluminium : Sa responsabilité est établie de longue date ; les propos actuels qui tendent à la mettre en doute sont inouïs tant ils sont contredits par une surabondante littérature mondiale.

Le rôle de l’aluminium dans la formation des dépôts fibrillaires et des plaques amyloïdes est largement démontré.
La corrélation entre AD et la teneur des eaux de boissons en aluminium est établie.

II. Le rôle du silicium dans la maladie d’Alzheimer.


- Le silicium est un chélateur de l’aluminium.

- Il diminue l’absorption intestinale de l’aluminium ; lorsque les eaux de boisson sont riches en silicium la fréquence d’AD diminue (Edwardson, Lancet, 1993).

- Il s’agrège à l’aluminium et diminue sa toxicité ; il l’élimine des réactions enzymatiques où il empêchait l’action du fer et du cuivre ; les eaux acides riches en silicium sont les lus efficaces (Birchall,

- Le silicium s’agrège à l’aluminium et prévient la formation des plaques amyloïdes ; il l’extrait des plaques amyloïdes ce qui permet le retour ds protéines à l’état normal (Fasman).

- il augmente l’excrétion rénale d’aluminium (Bellia, Birchall).

Tous ces éléments expliquent le rôle préventif du silicium dans la maladie AD ce que confirment les travaux de E. Carlisle.

Cet auteur a produit un abondant travail sur les multiples effets du silicium publié entre autres dans des revues prestigieuses comme Science. Elle a montré que :

- Le silicium se trouve en abondance dans le tissu nerveux dont il est un composant principal, ce qui confirme les déclarations de personnalités comme Rudolf Steiner et le professeur Rocard.

- L’administration d’aluminium entraîne une baisse de silicium dans le cerveau.

- L’administration simultanée de silicium empêche les effets toxiques de l’aluminium notamment chez les sujets âgés dont le cerveau est moins riche en silicium.

III. Autres interactions importantes du silicium.

Le silicium a une action anti-inflammatoire marquée, il augmente l’activité du fer, du cuivre et du zinc, il permet l’action du sélénium et il agit sur le fonctionnement des mitochondries.

Parmi les autres causes de démence figurent les démences d’origine vasculaire.dans lesquelles le silicium a un rôle préventif et curatif important comme démontré dans l’artériosclérose (Schwartz, Loeper).
Le rôle du silicium est incontournable. Les cellules du corps humain ont besoin de 6mg de silicium par jour (UTHUS). Si l’alimentation ne les apporte pas nous puisons dans notre stock de naissance lequel s’épuise avec l’âge et ne peut être reconstitué. Une supplémentation de notre alimentation en silicium est à l’évidence bénéfique et permet de ne pas épuiser prématurément notre stock.

Il est difficile de comprendre pourquoi toutes ces données sur le silicium sont largement méconnues. Nous pouvons affirmer que le silicium constitue un des secrets de la vie et de la longévité. Comme tous les secrets il présente des mécanismes de défense parmi lesquels certains pièges pour qui tente de le percer :

- Le silicium minéral est toxique pour l’organisme ; il est pro-oxydant et provoque des fibroses hépatiques et rénales ; lorsqu’il est inhalé il provoque des fibroses pulmonaires (silicoses des mineurs).

- Les silicates ne peuvent être utilisés à des concentrations élevées et donc suffisantes car ils deviennent très vite toxiques pour les reins (Birchall, Lancet, 1989).

- Le silicium organique : toutes les formes chimiques ne sont pas équivalentes et certains composés sont toxiques (Garson).

- Depuis son interdiction au niveau européen, les seules sources de silicium organique sont les plantes dont les plus riches en silicium sont le bambou, l’ortie et la prêle.

IV. Encore une fois il existe certains pièges à éviter.


- Le bambou : cette plante vient d’Asie et principalement de Chine ; il n’existe pas de tradition populaire européenne et peu de littérature scientifique ; sa composition précise n’est pas connue ; nous tenons de restaurateurs chinois sérieux le fait qu’il est nécessaire de faire bouillir deux fois le bambou alimentaire en jetant l’eau avant de le consommer.

- L’ortie : elle contient du kaempferol.

- La prêle : certaines variétés sont toxiques (prêle des marais et des bois).

V. La prêle des champs.

Il s’agit de la seule variété bénéfique mais elle peut s’hybrider avec les variétés toxiques ce qui se détecte par chromatographie qui met alors en évidence la présence de kaempferol.

Elle contient du quercétol, c’est pourquoi les extraits produits par extraction à chaud (décoction, tisane) ou en milieu alcoolisé, ou les totums de la plante (poudres, gélules) ne doivent pas être utilisés au-delà de trois semaines. Seule la prêle produite par extraction à froid en milieu aqueux donc contenant peu ou pas de quercétol peut être utilisée de manière prolongée comme cela doit être le cas lors des supplémentations en silicium.

VI. Mais ici encore des pièges existent


La prêle, débarrassée du quercétol doit être utilisée quasiment pure, elle n’est compatible qu’avec un nombre très limité de substances et plantes ; elle ne supporte pas l’association à l’alcool, aux silicates et à la silice minérale ni aux autres plantes par ailleurs bénéfiques.

Il s’agit des pièges que nous avons pu découvrir et qui expliquent que les utilisateurs de silicium ont souvent été déçus malgré des promesses fondées sur des travaux scientifiques du plus haut niveau.
Ces pièges évités, le silicium est un élément incontournable, ce qui explique l’échec des thérapeutiques où il n’est pas pris en compte comme le traitement de l’ostéoporose. En ce qui concerne le cerveau, le silicium :

- Il préserve sa vascularisation par son action protectrice vasculaire notamment préventive de l’artériosclérose (Schwartz, Loeper).

- Il le protège des effets néfastes de l’aluminium.

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